Kreisler ou la réception

Recherche marionnettique autour de la psyché et du sentiment de l’existence.

Une œuvre de Schumann jouée sur un piano préparé en théâtre miniature qui laisse entrevoir les mécanismes de l’âme d’un artiste en quête de liberté. Nous sommes dans les coulisses de la composition. Le pianiste, accompagné d’images et de réflexions sur l’essence de la musique et de la vie, nous plonge dans un univers intimiste inspiré du roman autobiographique Le chat Murr de Hoffmann et de sa nouvelle Le club poético musical. Le projet est construit autour du personnage intrigant de Kreisler inventé par Hoffmann et sublimé par Schumann dans sa pièce pour piano Kreislariana op16.

Musique, objets, images et textes s’entrelacent dans un objet scénique atypique, fantasmagorie à quatre mains et une voix.

Petite forme autonome, poème en trois dimensions sur les traces de quelques pages déchirées d’un journal intime étonnant. Un compositeur cherche à mettre en musique les différentes facettes de son âme dans une traversée en couleurs où se croisent démons, fantômes et sorcellerie. Un hymne à la vie inspiré de l’univers de ces deux grands artistes qui auraient pu être ce qu’ils n’étaient pas, compositeur pour l’écrivain et écrivain pour le compositeur. Piano en direct, texte en jeu, figures et objets animés – le tout assemblé pour une envolée poétique, ludique et profonde à la fois.