En février 1999, la
Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon organisait une rencontre
entre des compagnies de marionnettistes et des auteurs contemporains.
De la présentation réciproque de nos travaux est
né un travail.
…“Avec Patrick Kermann nous ne nous sommes pas simplement rencontrés,
mais reconnus à travers quelque chose qui n'est pas un style, pas une
forme, pas un récit, mais plutôt une sensibilité commune,
une façon très proche d'écrire, lui avec les mots, nous
avec les images. Un désir de ne pas expliquer par une fable, mais suggérer
par le sensible et l'indicible”.
Éclats d'États
(Revue MÛ, n° 14)
…“Nous
partageons une préoccupation commune, celle de l'abscence
de narration. Des figures prennent la parole puis en sont délaissées.
La temporalité de la fable fonctionne sur le mode de l'apparition-disparition
de fantômes, de spectres, et elle est constituée de micro-événements
plastiques. J'aime leur esthétique qui tourne autour de la catastrophe,
de l'abscence et de la déconstruction”.
Patrick Kermann (Revue MÛ, n° 13)
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