Entre le théâtre, les arts-plastiques, la danse et la musique ce spectacle ne se regarde pas comme une pièce d’une dramaturgie linéaire. La représentation se déroule en 11 tableaux. Le spectateur est invité à se déplacer dans son imaginaire, d’un tableau à un autre comme il le ferait dans les couloirs d’une galerie d’art.
L’histoire existe mais elle ne sert que de tremplin aux sensations. Pour le spectateur, le protagoniste est le point de repère rassurant et inquiétant à la fois puisqu’il vacille entre le réel et l’inventé.
Un récit atypique sur l’emprise de la peur et la confusion des multiples soi. En partant d’un quotidien plus que banal la transgression se fait en grandissant vers une chorégraphie de plus en plus onirique. Sommeil en si bémol. Dormir c’est aussi rêver.
Katerini Antonakaki |